Le mercredi 8 juin 2022 c’est la journée mondiale des océans. L’occasion de prendre le temps de mieux cerner les enjeux environnementaux pour les océans liés au réchauffement climatique. Durant cette journée de sensibilisation pour le grand public, imaginée lors du Sommet de la Terre et des Nations Unies tenu à Rio de Janeiro en 1992 et mise en place officiellement par l’ONU en 2009, de nombreux relatifs aux océans sont abordés. De la hausse des mers et océans liés à la hausse des températures, à la gestion des sachets plastiques qui polluent les océans, les thèmes et les actions à mener ne manquent pas.
Les océans : un bien précieux que nous devons tous protéger
Nous le constatons tous, que nous habitons au bord d’une mer ou d’un océan, ou lors de nos vacances, les plages et les eaux sont de plus en plus pollués. D’ailleurs saviez-vous que les trois quarts de ces déchets dans les mers sont constitués de plastique et de matières synthétiques ? C’est ce que rappellent de nombreuses organisations à l’occasion de la Journée mondiale de la mer, l’ONU en tête. Voici les principaux faits :
- d’après l’Organisation des Nations unies , 80% de toutes les pollutions dans l’océan proviennent de l’homme sur terre. Selon le WWF, l’Europe est le deuxième plus grand producteur de plastique au monde (juste derrière la Chine)
- se sont près de 8 millions de tonnes de plastique par an qui finissent dans l’océan selon différentes estimations, ce qui a des conséquences dévastatrices sur la faune, la pêche. mais aussi sur le tourisme, qui est bien souvent un secteur économique stratégique pour de nombreux pays.
- 1 million d’oiseaux de mer et 100.000 mammifères marins meurent chaque année à cause des déchets plastiques, toujours selon l’ONU.
Ces quelques chiffres permettent due se rendre compte de l’importance du fait de prendre aujourd’hui des décisions pour limiter au maximum notre impact sur les océans et notre environnement.
Toujours selon l’ONU, se sont 8 milliards de dollars (soit 7,5 milliards €) de dommages aux écosystèmes marins sont dus au plastique.
Les poissons mangent du plastique – et nous mangeons le poisson. Selon le WWF, 18% des thons et des espadons de la Méditerranée ont du plastique dans l’estomac, surtout de la cellophane et du PET (polyethylene terephthalate).
Si la tendance se poursuit, on estime qu’en 2050, il y aura plus de plastique dans nos océans que de poissons, affirme le WWF dans le rapport « La Méditerranée, piège à plastique ».
300 zones marines ont été déclarées mortes lors des 30 dernières années
Voici encore quelques chiffres très parlant. Au cours des trente dernières années, près de 300 zones marines ont été déclarées mortes. Que cela signifie-t-il ? Pour l’expliquer simplement, les océans ont emmagasiné plus de 90% de la chaleur générée par les émissions de gaz à effet de serre de l’homme.
La conséquence directe est simple : les mers deviennent de plus en plus acides et plus chaudes Cette hausse engendre le fait que l’échange de gaz et de nutriments entre les couches d’eau fonctionne moins bien et des zones de manque d’oxygène apparaissent. Les espèces de poissons par exemple, sont donc obligées de se déplacer pour continuer à (sur)vivre. Plus concrètement cela se matérialise par des poissons méditerranéens comme le mulet, l’anchois ou la sardine, que nous pouvons retrouver aujourd’hui en mer du Nord et mer Baltique. La richesse des espèces augmente aux latitudes moyennes et élevées, mais diminue dans les eaux tropicales.
Il ne s’agit que de quelques exemples de notre impact (celui de l’Homme) sur les océans. A travers des initiatives locales, mais aussi sur les réseaux sociaux et certaines chaines de télévision, vous pouvez découvrir d’autres chiffres et impacts sur l’eau de nos mers et océans. Sur les réseaux sociaux vous pouvez d’ailleurs suivre de nombreux hashtags mondiaux comme : #RevitalizeTheOcean ou encore #worldoceansday.